De façon plus pragmatique : comme j’étais bon élève, j’ai suivi une voie bien tracée : Bac S, classes préparatoires, école d’ingénieur en agronomie. En parallèle de mes études, j’ai développé d’autres facettes de ma vie comme ma vie sociale et ma vie de couple. Puis s’est posé la question du métier que je souhaitais exercer. N’ayant pas de vocation particulière, j’avais prévu de faire du marketing dans l’agroalimentaire. Je me suis finalement retrouvé à faire de la technique et du marketing dans l’agrochimie.

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Après 3 ans et 2 postes, j’ai décidé de m’arrêter pour écrire un roman de style fantastique. La même année j’ai également passé le CAPES de maths et enseigné une journée dans un collège de ZEP pour réaliser que ça n’était pas fait pour moi. Je suis donc retourné dans l’agrochimie où j’ai multiplié les boites et les fonctions pendant presque 10 ans, sans jamais trouver de réel épanouissement au travail.

Non pas que les postes ou le secteur d’activité étaient inintéressants, simplement je ne me sentais jamais complètement à ma place, toujours en décalage, à la marge. A côté de mes changements professionnels, j’ai poursuivi l’écriture avec la rédaction d’un roman de fantasy et j’ai profité de mes salaires pour m’offrir de beaux voyages et sillonner tous les chemins de randonnée possibles.

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Il y a un peu plus de 3 ans, je suis devenu papa, et l’arrivée de mon fils a remis sur le devant de la scène la question existentielle du sens que je voulais donner à ma vie. C’est pourquoi j’ai réalisé un bilan de compétences en 2021, qui m’a apporté deux choses : la première c’est qu’il m’a permis d’identifier que j’étais HPI (Haut Potentiel Intellectuel). La seconde, la plus importante, c’est qu’il m’a ouvert à un métier qui répondait davantage à mes aspirations : l’accompagnement des individus ou des entreprises, par le conseil, le coaching ou la formation.

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J’ai donc opté pour l’entrepreneuriat en créant ma propre entreprise,  away®…